À propos

bio
J’ai été formée en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal, où j’ai découvert la céramique à travers des projets en sculpture et installation. Mon passage de la création d’objets d’arts vers les objets utilitaires vient d’une quête de sens, je voulais que mes oeuvres soient accessibles et signifiantes dans la vie quotidienne de leur propriétaires. J’ai aussi un intérêt profond pour les objets domestiques, leurs parcours entre les générations, et leur grand potentiel de charge émotive. Je me questionne de leur provenance, qui les a faits, dans quelles conditions… Je souhaite qu’on se reconnecte avec la valeur des objets dans notre réalité d’économie mondialisée; qu’on achète moins souvent, mais avec intention. 

démarche / statement
Ma pratique en céramique utilitaire est fortement influencée par mon parcours en Arts Visuels. Les motifs sur mes pièces sont inspirés d’imageries variées  venant de différents domaines scientifiques,  de paysages, et de culture pop, particulièrement de l’univers de la fête et du jeux avec des motifs récurrents de confettis, ribambelles,  et explosions. Avec ces multiples influences, je crée des collections capsules qui évoquent des ambiances de l’expérience collective et appellent au voyage par la rêverie et la nostalgie.
Mon moteur créatif est l’expérimentation par le jeu avec les limites matérielles et techniques de la céramique. Je trouve mes inspirations dans la précarité de la matière en m’amusant à détourner les techniques classiques pour créer une singularité matérielle et visuelle. En gardant toujours la fonction en tête,  je souhaite voir mes œuvres intégrer la  routine des gens au jour le jour, qu’elles inspirent, et qu’elles apportent une petite touche de magie au quotidien.

Terres colorées
Les formes et couleurs sont obtenues en superposant plusieurs couches d’argiles colorées dans la masse pour obtenir une plaque, et ensuite je découpe et presse la plaque sur des moules. Le terme japonais contemporain nerikomineri » signifie mélanger, et « komi », presser) est couramment utilisé pour décrire cette technique aujourd’hui, mais les premières occurrences remontent au 7e siècle en Chine, sous la dynastie Tang. Mon travail est donc une interprétation de techniques et codes visuels qui ont été transmis et re-transmis dans l’histoire, avec une approche de recherche par le jeu et l’intuition.  Consultez mon blogue pour en apprendre plus sur cette technique particulière, et la page Events pour savoir quand sera mon prochain workshop.